la politique linguistique de la France se durcit, reste l’action des structures associatives…
Depuis l’été 2025, l’offre linguistique de l’État français dispensée aux personnes allophones (hors UE) nouvellement arrivées n’est plus, et ce à double titre:
- le maillage des centres de formation pour adultes habilités à donner des cours de français s’est réduit comme peau de chagrin. Si l’on prend le Morbihan, il n’y a plus qu’un centre situé à Vannes. Qu’ils se débrouillent!
- les cours en présentiel ne concerne plus que les personnes analphabètes ou ayant un très faible niveau de français. Aujourd’hui, ceux qui ont un maigre bagage pourront bénéficier d’un apprentissage en ligne sur une plateforme dédiée, en espérant qu’ils ont un smartphone ou un ordinateur connecté! Qu’ils se débrouillent!
- Les niveaux requis pour obtenir un titre de séjour de 2 ans, de 10 ans ou même la naturalisation sont plus élevés! Qu’ils se débrouillent!
- Conséquemment, des professeurs de FLE pointent à « France Travail » depuis cet été! Des professeurs que l’on continue à former dans bon nombre d’universités françaises, à quoi bon?
Et on nous parle de bienveillance, d’insertion, d’intégration ou d’inclusion même! Franchement, on n’en prend pas le chemin…
Alors il nous reste les structures associatives qui font un travail de terrain formidable en proposant des ateliers de français animés par des bénévoles. Merci à elles! Bientôt s’ajouteront d’autres structures (centres sociaux, maisons de quartiers, associations locales) qui leur emboîteront le pas et mettront en place des ateliers, à la recherche de bénévoles, pour répondre à la demande croissante d’ateliers de français.
Soyez prêts!